samedi 29 mars 2014

Château d'Opoul (2)

Bonjour, voici la suite du premier article sur le château d'Opoul pour en visiter l'intérieur, ou du moins ce qu'il en reste...

Des vestiges du château subsistent au sud du plateau. Ils se composent d'une enceinte protégée par un fossé et une tour, de salles voûtées, de mâchicoulis, une portion de chemin de ronde avec merlons et meurtrières ainsi que deux citernes.

Au nord une citerne et deux salles voûtées mais comblées sont également présentes. Faire attention car ces salles sont à raz de terre.
De plus par forte tramontane, il vaut mieux ne pas s'approcher du bord du plateau, surtout pour les enfants, car il n'y a aucune protection !

C'est une belle promenade à faire et le panorama sur la mer, les étangs de Salses et Leucate, ainsi que la plaine du Roussillon est superbe !

Merci de me rendre visite, bonne balade et à bientôt pour un autre article...
 

murs du château et quelques meurtrières existentes
arrivée au château
salle voûtée


l'intérieur
meurtrière
fossé et tour

de l'autre côté
départ d'une salle comblée
l'entrée d'une pièce à droite un mâchicoulis
mâchicoulis
débouché d'un mâchicoulis
l'intérieur de la salle voûtée

vers l'extérieur
différentes pièces

salle voûtée comblée à l'opposé du château

idem
vue depuis le plateau

en repartant, les derniers rayons du soleil...

sur cet endroit magique !

jeudi 27 mars 2014

Château d'Opoul (1)

Bonjour, aujourd'hui je vous emmène au château de Salveterra ou plus familièrement, château d'Opoul, qui se situe au dessus du village du même nom dans les Corbières (voir carte).

Accès :

de Perpignan prendre direction Narbonne, puis arrivé à Salses le Château, prendre Opoul.

Le château est construit sur un plateau calcaire de 6 hectares à une altitude de 400 mètres, à la frontière entre le royaume de France et le royaume d'Aragon.

Le château est reconstruit ainsi qu'un village par Jacques 1er d'Aragon en 1246 ( 13ème siècle ). Il promet des privilèges aux habitants venant s'établir dans son enceinte.

Il est assiégé en 1598 et 1639 par les troupes Françaises et sera occupé selon les siècles par les Espagnols et les Français, puis définitivement abandonné en 1642 par le Cardinal de Richelieu ministre du roi de France Louis XIII qui le fera démanteler à la même époque.

Au XVI ème siècle, le village est abandonné, les habitants l'ayant délaissé au profit du village d'Opoul actuel.

Voir la seconde partie de cet article ici : Château d'Opoul (2).

Merci de venir me voir et bonne rando...

le plateau

quelques murs

pratiquement tout le tour du plateau est fortifié


ancienne porte d'entrée en contre bas du plateau

vue d'une partie du plateau, au fond le château

ancien chemin de ronde

autre vue du plateau avec fortifications en contre bas

idem
tout autour le vide

idem

mardi 25 mars 2014

Camp de Rivesaltes

Bonjour, aujourd'hui je vous emmène dans un lieu triste et chargé d'histoire, le camp de Rivesaltes.

L'histoire se passe au début de l'année 1939.
Un demi-million de réfugiés espagnols franchit les Pyrénées pour fuir la guerre civile de leur pays où règne la dictature de Franco.
De Cerbère jusqu'à Bourg-Madame et dans des conditions très difficiles, la neige, le froid, la faim et le grand désarroi de fuir sa patrie pour l'inconnu...

On a appelé cet évènement "la retirada" en catalan.

Ils seront parqués dans des camps de fortune sur les plages d'Argelès, le Barcarès, Canet, etc. Et dans des conditions précaires.

Puis ce fut le camp Joffre à Rivesaltes qui en janvier 1941, devient un centre d'hébergement. Beaucoup de républicains et réfugiés espagnols y seront internés et plus tard, les juifs et les tziganes.

En tout 500.000 réfugiés dont 1/3 de femmes, d'enfants et de vieillards.

En mars 1939, 2640.000 réfugiés se serrent dans les camps des Pyrénées Orientales et plus de 130.000 sont répartis dans les départements sud de la France.

De février à juillet 1939, 15.000 personnes meurent, la plupart de dysenterie, un taux de mortalité supérieur à 60 %.

En 1942, 2250 juifs internés au camp Joffre seront déportés vers Drancy (région parisienne) et envoyés en Allemagne vers les camps de la mort.

Ensuite de 1962 à 1977, ce furent au tour des harkis d'être regroupés dans le camp dans des conditions humaines lamentables.

En 1998, les politiques de locaux s'opposent à la destruction du site et en 1999, la stèle à la mémoire des républicains et réfugiés espagnols est élevée.
En 2000, le site est inscrit comme monument historique.

Les trois quart des bâtiments sont entièrement détruits, totalement à l'abandon et ouverts à tout le monde.
Quelques baraquements ont été gardés pour la mémoire, ils sont sur un site militaire et interdit au public.   Lorsque l'on rentre à l'intérieur du camp, c'est avec beaucoup d'émotion et une grande tristesse que l'on visite le site.

Mon explication est un infime condensé de cette histoire, cliquez ici pour plus de renseignements.

Un parc d'éoliennes a été crée juste à côté du camp.

Merci à vous, à bientôt pour un autre article...
                                                                                                                                                           
une des portes d'entrée
maison des gardes

une autre porte d'entrée
au premier plan les sanitaires

les baraquements détruits par le temps

on voit encore le n° 33 correspondant à un bloc

tristesse et désolation



encore un sanitaire

l'intérieur

le fil de fer barbelés toujours présent

baraquements conservés pour la mémoire

idem
stèles du souvenir

                                                                                                                                                           


                                      en fond d'image le Canigou et le camp sur la droite